Souvent relégué au second plan l'éclairage est pourtant un élément crucial pour être efficace au travail. En plus d'avoir des espaces de travail et des outils adéquats, il est important d'optimiser l'éclairage du bureau pour avoir un confort visuel optimal, uniforme et équilibré.
Quels sont les normes d'éclairage pour un bureau ?
Comme pour beaucoup d’espaces de travail, l’éclairage au bureau est encadré par la norme NBN EN 12464-1.
Elle concerne la lumière et l’éclairage des lieux de travail et repose sur trois critères indispensables :
Le degré d'intensité lumineuse
LUX
L'indice d'éblouissement d'inconfort
UGR
L'indice de rendu des couleurs
IRC
Le degré d'intensité lumineuse (LUX)
L’intensité lumineuse correspond à la quantité de lumière sur une surface donnée. La norme exige une intensité supérieure à 200 Lux dans le cadre d’un travail de bureau : c’est le minimum pour éviter problèmes de visions et troubles de la concentration.
L'indice d'éblouissement d'inconfort (UGR)
Les éblouissements et les reflets peuvent devenir vite inconfortables et gêner les activités. L’UGR (mesure de l’éblouissement produit par la lumière sur une surface donnée) est calculé avec une valeur allant de 10 à 30, cette dernière représentant l’éblouissement total. Plus le travail demande de la précision et de la minutie, plus cette valeur devra être basse. Selon la norme NBN EN 12464-1, un travail de bureau nécessite un UGR égal ou inférieur à 19 alors que dans les zones de circulations celles-ci doit être inférieur à 23.
L'indice de rendu des couleurs (IRC)
Enfin, l’indice de rendu des couleurs correspond à la reproduction de la nuance de chaque couleur projetée. Contrairement à l’UGR, plus cet indice est haut, meilleur sera le rendu visuel. L’indice allant de 0 à 100Ra (100 correspondant aux couleurs perçues par la lumière en pleine journée), la norme recommande un indice égal à 90 pour le travail au bureau.
Cependant, en fonction de la configuration de la pièce et de la profession ou l’activité exercée, les besoins en intensité lumineuse, indice d’éblouissement et de rendu des couleurs peuvent significativement varier.
Quelle est la meilleure façon d'éclairer son bureau ?
Exécuter les tâches visuelles avec efficacité et précision requiert un éclairage adéquat et approprié qui peut être apporté par la lumière du jour, la lumière artificielle, ou une combinaison des deux. Ne pas hésiter à multiplier les sources lumineuses, notamment en combinant l’éclairage direct et l’éclairage indirect. L’éclairage indirect ou général qu’offre un plafonnier, une suspension ou un spot offre une lumière globale et uniforme. L’éclairage direct quant à lui permet de concentrer la lumière dans un espace précis. Les lampadaires, appliques murales et lampes de bureau permettent d’apporter une touche lumineuse supplémentaire dans les zones de travail. Pour un éclairage et un confort visuel optimaux vous pouvez opter pour des lampes à gradation afin de varier le niveau de luminosité selon la lumière naturelle déjà présente dans vos espaces et vos besoins lumineux.
Comment calcule-t-on le niveau d’éblouissement UGR ?
Pour cela il est indispensable d’utiliser un logiciel d’étude d’éclairement permettant de simuler l’éclairage dans un projet de bureaux, il permettra entre autres de vérifier la qualité du flux lumineux, l’UGR, l’uniformité de l’éclairage.
En résumé pour éclairer, il faut :
- Privilégier des luminaires en basse luminance afin d’optimiser le confort visuel
- Réaliser une étude d’éclairement pour vérifier les bons indicateurs, UGR, le nombre de LUX sur le plan de travail, l’uniformité de l’éclairage
- Privilégier des solutions avec gradations de l’intensité lumineuse